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Published November 2024

Le rapport État de l'observabilité en Europe en 2024 souligne la manière dont les pratiques d'observabilité évoluent en réponse aux priorités régionales et aux tendances internationales, et montre que l'adoption de capacités d'observabilité avancées entraîne d'importants résultats commerciaux dans tous les secteurs. Les organisations européennes sont déterminées à améliorer la gouvernance des données et la conformité en matière de sécurité, sous l'impulsion de nouvelles réglementations telles que le règlement sur les données et le règlement sur la gouvernance des données de l'Union européenne.

Ces mandats renforcent la priorisation en Europe de la sécurité des données, de la gouvernance et de la gestion des risques, qui était le principal moteur des investissements en observabilité (43 %). Toutefois, les organisations sont aussi vivement intéressées par la réduction des coûts et les améliorations opérationnelles offertes par l'observabilité, avec près de la moitié des participants attribuant ces avantages à l'adoption de technologies d'intelligence artificielle (IA), à l'intégration d'applications commerciales et au passage à des architectures cloud natif.

n=350

Mais certains défis restent encore à relever, notamment en ce qui concerne la profusion d'outils et les données en silo. En effet, un grand nombre d'organisations (43 %) déclare utiliser plusieurs outils de monitoring, tandis que la majorité (58 %) indique une préférence pour les plateformes consolidées. Ces facteurs reflètent, dans l'ensemble du secteur, un mouvement en faveur de solutions d'observabilité intégrées afin de réduire la complexité et de rationaliser les workflows. En dépit de ces obstacles, les organisations européennes constatent des améliorations notables du temps moyen de détection (MTTD) et du temps moyen de résolution (MTTR), avec 68 % des participants rapportant des résultats commerciaux considérables et un retour sur investissement (RSI) en observabilité qui est, en moyenne, quadruplé. Le coût élevé des temps d’arrêt continue toutefois de pousser les organisations à accélérer les délais de détection et de résolution, car les temps d’arrêt ont un impact moyen de 1,7 million d'USD par heure.

Les résultats spécifiques à chaque pays reflètent des priorités commerciales uniques. En France, les pannes à fort impact et les objectifs de consolidation des outils soulignent une volonté de mettre en place des solutions d'observabilité rationalisées au milieu d'une adoption ambitieuse de l'IA et de l'Internet des objets (IoT). En Allemagne, la poursuite d'une observabilité full-stack est ancrée dans un intérêt stratégique d'efficacité et de contrôle des coûts, avec la priorisation de l'adoption de l'IA. De leurs côtés, le Royaume-Uni et l'Irlande affichent les coûts de pannes les plus bas et les taux de déploiement de l'observabilité full-stack les plus élevés d'Europe, ce qui réaffirme la maturité opérationnelle des pratiques d'observabilité dans ces régions.

Pour l'avenir, l'adoption rigoureuse de l'observabilité en Europe associée à l'accent mis sur la sécurité, l'intégration de l'IA et la consolidation des outils, permettra probablement à ces organisations de gérer efficacement les complexités de la transformation numérique. À mesure que les organisations continuent de développer leurs capacités d'observabilité — surtout avec le monitoring de l'IA, l'AIOps et le monitoring des applications mobiles — le leadership de l'Europe dans le domaine de l'innovation numérique et de la conformité réglementaire jouera un rôle crucial dans le façonnement du paysage de l'observabilité mondiale.

Points phares en Europe

Dégradation des temps d'arrêt qui restent coûteux
Les participants interrogés en Europe étaient légèrement moins susceptibles de subir des pannes à fort impact commercial au moins une fois par semaine en 2024 (31 %) qu'en 2023 (32 %).Ils étaient cependant plus susceptibles (12 %) de passer au moins 30 minutes à détecter ces pannes en 2024 (46 %, contre 41 % en 2023) et plus susceptibles de passer au moins 30 minutes à les résoudre (61 %, contre 58 % en 2023).

Ces pannes à fort impact commercial restent coûteuses. Trois organisations sur cinq indiquaient un coût d'au moins 500 000 USD par heure, et 52 % estimaient des coûts d'au moins 1 million d'USD par heure, avec un coût de panne par heure moyen de 1,7 million d'USD.

Croissance des déploiements et focalisation sur l'IA
L'Europe a eu le déploiement de l'observabilité le plus important de toutes les régions du monde.Les organisations européennes étaient plus susceptibles d'avoir au moins 10 capacités d'observabilité déployées (46 % contre 37 % globalement et 38 % l'année précédente) et d'avoir réussi une observabilité full-stack (32 % contre 25 % globalement).

Les projets de déploiement futurs étaient également robustes. La plupart des organisations (88 %) prévoyaient d'ajouter au moins une capacité au cours de l'année à venir, et près de la moitié (45 %) avaient l'intention d'en ajouter au moins 5. Les principales capacités dont le déploiement est prévu d'ici 3 ans comprennent l'IA pour les opérations informatiques (AIOps, 55 %), le monitoring de l'IA (53 %), le monitoring du modèle d'apprentissage machine (51 %), le tracing distribué (44 %) et le monitoring des applications mobiles (44 %).

Des résultats commerciaux fortement stimulés par l'observabilité
Deux tiers (68 %) des participants européens indiquaient avoir obtenu au moins 500 000 USD de valeur annuelle totale de leurs investissements en observabilité, 65 % citaient un retour d'au moins 1 million d'USD, et 47 % de 5 millions d'USD ou plus.Les participants ont noté un quadruplement de leur retour sur investissement (RSI) annuel moyen.

Près de la moitié (48 %) indiquait une amélioration partielle de leur temps moyen de détection (MTTD) après l'adoption d'une solution d'observabilité, et 47 % reconnaissaient une amélioration du délai moyen de résolution (MTTR). Les principaux avantages tirés de l'observabilité incluaient l'amélioration du temps de disponibilité et de la fiabilité (46 %), la diminution des risques de sécurité (42 %) et l'augmentation de l'efficacité opérationnelle (41 %).

France 🇫🇷

Les organisations françaises ont la réputation d'investir massivement dans l'IA, la durabilité et la numérisation. Elles ont également tendance à adopter l'observabilité avant tout le monde et à prioriser la consolidation des outils. Les données indiquent que les participants interrogés en France manifestaient un vif intérêt pour les technologies émergentes.

Les principales tendances et stratégies technologiques stimulant le besoin d'observabilité en France étaient le développement d'architectures cloud natif (37 %), une plus grande attention portée sur la sécurité, la gouvernance, les risques et la conformité (36 %), l'adoption de technologies de l'IA (36 %), l'intégration d'applications commerciales dans des workflows tels que la planification des ressources d'entreprise (ERP) ou la gestion des relations avec les clients (34 %), et l'adoption des technologies de l'Internet des objets ou IoT (32 %).

59 %

des participants en France préféraient une plateforme d’observabilité unique consolidée

Les temps d'arrêt fréquents et les coûts élevés des pannes présentent toujours un défi

Les participants interrogés en France rapportaient davantage de pannes à fort impact commercial que la moyenne, avec 42 % d'entre eux les subissant au moins une fois par semaine, soit 24 % de plus que l'année précédente. Plus de la moitié (53 %) passaient au moins 30 minutes à détecter ces pannes (contre 40 % en 2023), et 65 % passaient au moins 30 minutes à les résoudre (contre 63 % en 2023), ce qui représente des temps d'arrêt considérables.

Les organisations françaises rapportaient également des coûts de pannes plus élevés que la moyenne en ce qui concerne les pannes d'applications critiques pour l'activité commerciale, avec 76 % d'entre elles dépensant au moins 500 000 USD par heure de temps d’arrêt et 69 % dépensant au moins 1 million d'USD par heure. Bien que la France subisse les pannes les plus coûteuses, le coût annuel moyen des pannes à fort impact commercial en France est de 1,8 million d'USD, ce qui la place légèrement en dessous du coût moyen de 1,9 million d'USD par heure pour tous les participants.

L'adoption de l'observabilité full-stack est à la traîne, mais elle progresse

Si les dépenses en matière d'observabilité en France restent alignées sur la moyenne globale (81 % dépensaient au moins 500 000 USD et 72 % dépensaient au moins 1 million d'USD par an), les organisations françaises ont vu le plus bas taux de déploiement d'Europe. Elles étaient légèrement moins susceptibles de déployer 10 capacités ou plus (34 % contre 37 % globalement) et obtenaient l'avant-dernière place en ce qui concerne la mise en place de l'observabilité full-stack (15 % contre 25 % globalement).

Toutefois, presque toutes (90 %) prévoyaient de déployer au moins une nouvelle capacité l'année prochaine, avec l'intention d'en déployer 5 ou plus chez 53 % d'entre elles, soit la tendance la plus marquée en Europe. Les domaines de déploiement clés dans un délai d'un à trois ans incluaient notamment l'AIOps (57 % contre 60 % globalement), le monitoring de navigateurs (52 % contre 43 % globalement), l'observabilité métier (51 % contre 47 % globalement), le suivi des erreurs (50 % contre 45 % globalement) et le monitoring serverless (50 % contre 51 % globalement).

Priorisation de la consolidation des outils

La plupart (59 %) des organisations françaises préféraient une plateforme consolidée unique, un chiffre supérieur à la moyenne globale de 53 % qui les met à la quatrième place du classement par pays. Cette préférence s'est reflétée dans l'augmentation d'une année sur l'autre du nombre d'organisations utilisant un seul outil (de 6 % en 2023 à 8 % en 2024). En outre, le nombre moyen d'outils utilisés pour leurs capacités d'observabilité a diminué de 4 % d'une année sur l'autre, en passant de 4,9 en 2023 à 4,7 en 2024. Près d'un quart des organisations (24 %) ont découvert des interruptions grâce à l'utilisation d'un seul outil d'observabilité — le pourcentage le plus élevé en Europe et le second dans le monde.

Toutefois, plus d'un quart des participants estimaient que l'utilisation d'un trop grand nombre d'outils de monitoring présentait un défi (29 %), de même que le manque de budget (32 %) et la complexité du stack technologique (29 %). Bien qu'un plus grand nombre d'organisations passent à un seul outil, un pourcentage supérieur à la moyenne indiquait également utiliser au moins 5 outils (51 % contre 45 % globalement). Enfin, 38 % prévoyaient de consolider les outils dans l'année à venir, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne globale de 41 %.

L'observabilité optimise les résultats commerciaux, mais les temps de disponibilité et la fiabilité doivent être améliorés

Une portion considérable de participants (79 %) indiquait que leur organisation avait réalisé une valeur d'au moins 1 million d'USD, et 63 % rapportaient avoir réalisé une valeur totale d'au moins 5 millions d'USD par an grâce à leurs investissements en observabilité. Le RSI annuel moyen était quadruplé tout comme l'est le RSI global pour tous les pays.

L'observabilité a ajouté une valeur globale aux activités des organisations. Plus d'un tiers (37 %) des professionnels indiquaient que l'observabilité avait amélioré leur productivité en permettant une détection et une résolution plus rapides des problèmes. Et 43 % déclaraient que l'observabilité simplifiait leur travail, ce qui représente le pourcentage le plus élevé de tous les pays participants à l'enquête.

Allemagne 🇩🇪

Les organisations allemandes ont une réputation bien établie en ce qui concerne l'excellence de leur ingénierie, l'importance qu'elles accordent à l'innovation et leurs investissements dans la formation du personnel. Les données indiquent qu'elles considéraient l'observabilité comme étant une pratique essentielle pour le maintien de l'efficacité et de l'optimisation des coûts. Les investissements dans la consolidation des outils et la mise en place de l'observabilité full-stack ont aidé à réduire la fréquence des pannes et les coûts.

La stratégie principale pour optimiser l'observabilité était l'adoption des technologies d'IA (47 %). La sécurité, la gouvernance, les risques et la conformité (41 %) étaient en deuxième position, suivis par le développement d'architectures d'applications cloud natif (29 %).

47 %

des participants en Allemagne déclaraient que l'adoption des technologies de l'IA était l'une des principales stratégies entraînant le besoin d'observabilité

Amélioration de la fréquence des pannes, des coûts et du délai moyen de résolution

Le nombre de pannes et leurs coûts étaient relativement bas en Allemagne, avec 30 % des participants indiquant des pannes à fort impact commercial une fois par semaine ou plus, contre 38 % globalement — une hausse de 25 % par rapport à l'année dernière. La détection de ces pannes s'est légèrement améliorée ; 50 % passaient au moins 30 minutes à détecter les pannes, contre 40 % en 2023. Par ailleurs, 63 % passaient au moins 30 minutes à résoudre les pannes, ce qui est en alignement avec les résultats globaux (65 %) et ceux de l'année dernière (64 %).

Il est bon de noter que 42 % des participants signalaient une amélioration du MTTR avec l'observabilité, tandis que 46 % déclaraient avoir remarqué une amélioration des temps de disponibilité et de la fiabilité. Des gains de productivité ont également été rapportés, avec 43 % des professionnels indiquant une résolution plus rapide des problèmes, et 40 % notant une simplification de leur travail. Par ailleurs, 43 % déclaraient avoir mené une analyse des causes profondes et des revues post-incident pour réduire les temps d’arrêt.

En dépit d'un nombre moins important de pannes à coût élevé par rapport à d'autres régions, 63 % des organisations allemandes signalaient avoir dépensé au moins 500 000 USD par heure de temps d’arrêt, et 50 % signalaient des coûts dépassant 1 million d'USD. Le coût moyen des pannes à coût élevé en Allemagne atteignait 2,2 millions d'USD par heure, le montant le plus élevé en Europe. Cela signifie que si les organisations allemandes ont moins de pannes à coût élevé que la moyenne, lorsqu'elles surviennent, leurs impacts coûtent davantage.

Tendances en matière de déploiements et de dépenses

Plus de deux participants sur cinq (42 %) interrogés en Allemagne avaient déployé 10 capacités d'observabilité ou plus, soit plus que la moyenne globale de 37 %. Le taux d'adoption de l'observabilité full-stack s'est maintenu à 29 %, juste au-dessus du niveau global (25 %).  

Les organisations allemandes indiquaient des dépenses en observabilité moindres, avec 66 % d'entre elles dépensant 500 000 USD (contre 77 % globalement), et 55 % dépensant plus d'un million d'USD (contre 67 %globalement). Seuls 49 % d'entre elles capturaient la télémétrie sur tout le stack technologique.

Les principaux obstacles à l'observabilité full-stack étaient notamment un nombre trop important d'outils de monitoring et des données en silos (28 %), des performances IT existantes adéquates (28 %), un stack technologique complexe (26 %) et des coûts élevés (26 %).

Projets futurs de déploiement et de consolidation des outils

En ce qui concerne l'avenir, 89 % des participants allemands prévoyaient de déployer au moins une nouvelle capacité d'observabilité l'année prochaine, et 52 % prévoyaient d'en déployer au moins 5. Les principales capacités prévues dans un délai d'un à trois ans incluaient notamment l'AIOps (55 % contre 60 % globalement), le monitoring des modèles ML (53 % contre 56 % globalement), le monitoring de l'IA (50 % contre 51 % globalement), le tracing distribué (49 % contre 53 % globalement) et le monitoring serverless (49 % contre 51 % globalement).

Une plateforme consolidée unique demeurait une des priorités, avec 53 % privilégiant une solution unifiée et uniformisée, soit une multiplication par 1,6 du résultat de l'année précédente (5 % en 2023 contre 8 % en 2024). En ce qui concerne l'unification des données télémétriques, les organisations allemandes étaient également en tête avec 49 % d'entre elles y étant parvenues par rapport à la moyenne globale de 38 %. Elles étaient également plus susceptibles d'intégrer la plupart des types de données métier (communications, ressources humaines, inventaire et données de marketing) aux données télémétriques (40 % par rapport à des niveaux globaux situés aux alentours de 30 %).

Les efforts pour rationaliser les outils étaient évidents avec 28 % indiquant la difficulté posée par un nombre trop important d'outils de monitoring et 44 % prévoyant de consolider leurs outils l'année prochaine.

Stabilité du RSI et des avantages tirés de l'observabilité

Les organisations allemandes rapportaient un RSI annuel moyen multiplié par 3,9 (proche de la moyenne globale qui est quadruplée). Si la valeur tirée de l'observabilité était généralement inférieure à la moyenne, 64 % des organisations allemandes avaient gagné au moins 500 000 USD (contre 79 % globalement), avec 61 % déclarant avoir obtenu 1 million d'USD ou plus (contre 75 % globalement) et 46 % déclarant avoir obtenu au moins 5 millions (contre 58 % globalement).

Par contre, 45 % déclaraient que l'observabilité avait boosté leur efficacité opérationnelle (contre 42 % globalement), et 39 % rapportaient une optimisation des coûts (contre 30 % globalement).

Pour améliorer le RSI de l'observabilité, 52 % prévoyaient d'investir l'année prochaine dans la formation du personnel sur les meilleures méthodes d'utilisation des outils d'observabilité, un chiffre supérieur à la moyenne globale de 47 %.

Royaume-Uni et Irlande 🇬🇧 🇮🇪

Les participants interrogés au Royaume-Uni (RU) et en Irlande rapportaient avoir noté une augmentation de la valeur tirée de l'observabilité, avec une amélioration de la plupart des métriques de performances de l'observabilité au cours de la dernière. La fréquence des pannes a diminué, les coûts moyens des pannes étaient inférieurs, et les MTTD et MTTR s'étaient tous les deux améliorés. En dépit de contraintes budgétaires, les organisations ont exprimé leur optimisme quant au déploiement de davantage de capacités d'observabilité, et les efforts de consolidation des outils se poursuivent.

Près de la moitié (49 %) des participants ont cité une attention accrue sur la sécurité, la gouvernance, les risques et la conformité comme facteur principal du besoin d'observabilité au RU et en Irlande (contre 41 % globalement). Les autres principaux facteurs incluaient notamment la gestion des coûts (43 %), l'adoption de technologies d'IA (39 %) et l'intégration d'applications métier dans les workflows, tels qu'ERP ou CRM (37 %). Les participants étaient nettement moins susceptibles que la moyenne de considérer l'adoption des technologies IoT comme un facteur important de l'observabilité (20 % contre 27 % globalement).

53 %

des participants au RU et en Irlande déclaraient une amélioration partielle de leur MTTD après l'adoption de l'observabilité

Amélioration des temps d'arrêt, des coûts de pannes, du MTTD et du MTTR

Les organisations britanniques et irlandaises rapportaient la fréquence de pannes à fort impact commercial la plus basse en Europe pour 2024, avec une diminution considérable par rapport à 2023. Seul un quart (25 %) des participants au Royaume-Uni et en Irlande avait subi des pannes à fort impact commercial au moins une fois par semaine, contre 38 % globalement et 35 % en 2023. Le délai de détection des pannes s'était amélioré d'une année sur l'autre, avec 39 % détectant des pannes dans un délai d'au moins 30 minutes (contre 54 % globalement et 42 % en 2023). Plus de la moitié (56 %) avait résolu les pannes dans un délai de 30 minutes (contre 65 %globalement).

Le coût des pannes d'applications critiques pour l'activité commerciale était inférieur à la moyenne, avec 49 % des participants dépensant 500 000 USD ou plus par heure de temps d’arrêt (contre 70 % globalement), y compris 41 % rapportant des coûts d'un million d'USD ou plus (contre 62 % globalement). Le coût moyen des pannes à fort impact commercial était de 1,3 million d'USD par heure, le plus bas d'Europe et 32 % inférieur au coût moyen de 1,9 million d'USD par heure pour l'ensemble des participants. Plus de la moitié (53 %) notaient des améliorations du MTTD, et 51 % des améliorations du MTTR après l'adoption de l'observabilité. En outre, 53 % rapportaient une amélioration du temps de disponibilité et de la fiabilité, tandis que 49 % observaient une réduction des risques de sécurité.

Croissance des déploiements d'observabilité et de l'observabilité full-stack

Plus de la moitié (57 %) des participants au Royaume-Uni et en Irlande ont déployé 10 capacités d'observabilité ou plus, contre 37 % globalement. L'adoption de l'observabilité full-stack est passée de 32 % en 2023 à 46 % en 2024, bien au-dessus de la moyenne de 25 %. Les coûts (33 %) et les limitations budgétaires (31 %) sont restés les principaux obstacles à l'obtention d'une observabilité full-stack.

La plupart (86 %) prévoyaient de déployer au moins une nouvelle capacité l'année prochaine, avec 34 % ayant l'intention d'en déployer 5 ou plus. Les capacités prévues dans un délai d'un à trois ans incluaient notamment le monitoring de l'IA (59 % contre 51 % globalement), l'AIOps (54 % contre 60 % globalement), le monitoring de modèles ML (51 % contre 56 % globalement), le tracing distribué (40 % contre 53 % globalement) et le monitoring des applications mobiles (40 % contre 47 % globalement).

La consolidation accrue des outils avec des données télémétriques en silo pose toujours un défi

Une forte majorité (61 %) préférait une plateforme d’observabilité unique consolidée (par rapport à 53 % globalement). Il s'agit du taux le plus élevé en Europe. Cette préférence a contribué à une augmentation multipliée par 2,5 d'une année sur l'autre de l'utilisation d'un seul outil (de 4 % en 2023 à 9 % en 2024) et une diminution de 22 % du nombre moyen d'outils utilisés pour l'observabilité (de 5,4 en 2023 à 4,2 en 2024). Le nombre d'organisations utilisant 5 outils ou plus a diminué de 35 % (passant de 57 % en 2023 à 37 % en 2024). 

En dépit de la réduction de l'utilisation d'outils multiples, 23 % notaient que le fait d'avoir trop d'outils de monitoring constituait l'un des principaux obstacles à l'obtention d'une observabilité full-stack (contre 34 % globalement), et 45 % prévoyaient de consolider leurs outils au cours de l'année à venir afin d'obtenir de meilleurs résultats de leurs investissements en observabilité (contre 41 % globalement).

Les participants au RU et en Irlande étaient également plus susceptibles d'avoir des données télémétriques en silos (41 % contre 37 % globalement), mais plus susceptibles d'intégrer la plupart des types de donnés métier aux données télémétriques. Plus de la moitié (51 %) intégraient des données client aux données télémétriques (contre 41 % globalement), et 47 % intégraient des données opérationnelles (contre 43 % globalement). Plus d'un tiers (35 %) utilisaient des dashboards pour établir des rapports sur les performances et les indicateurs de performances clés (KPI) afin de réduire les temps d’arrêt, soit le taux le plus élevé de tous les pays.

L'observabilité, un vecteur de bons résultats commerciaux et RSI

Plus de 3 participants sur 5 (63 %) au RU et en Irlande indiquaient avoir obtenu des résultats d'une valeur d'au moins 500 000 USD par an de leurs investissements en observabilité, 58 % rapportaient au moins 1 million d'USD et 37 % 5 millions d'USD ou plus par an. Leur RSI annuel médian atteignait 303 %, ce qui correspond à un retour quasiment quadruplé.

Plus de la moitié (53 %) indiquaient que l'observabilité avait amélioré les temps de disponibilité et la fiabilité, ainsi que la collaboration entre équipes, avec près la moitié (49 %) ayant remarqué une réduction des risques de sécurité. Pour optimiser les résultats issus de leurs investissements en observabilité l'année prochaine, 48 % prévoyaient de se concentrer sur la formation du personnel sur les meilleures méthodes d'utilisation des outils d'observabilité.

Quelques précisions sur ce rapport

Toutes les données dans ce rapport sont issues d'une enquête sur le terrain qui a eu lieu d'avril à mai 2024 dans le cadre de nos recherches et de notre projet de publication du rapport Prévisions 2024 sur l'observabilité. L'Europe comptait 350 participants, soit 21 % du nombre total de participants.

Les participants à l'étude ont été qualifiés par ETR, cabinet d'études du marché des technologies, en fonction de leur expertise. Le cabinet ETR a effectué un type d'échantillonnage non aléatoire appelé « échantillonnage par quotas » pour cibler des tailles d'échantillons de participants en fonction de leur pays de résidence et de leur rôle dans leur organisation (les professionnels et les décideurs IT). Les quotas de représentation géographique ont ciblé 16 pays clés.

Afin d'éviter de fausser les résultats par secteur, les sous-échantillons de n<10 sont exclus de certaines analyses dans ce rapport.

Toutes les citations proviennent d'entretiens menés par ETR avec des professionnels des TI utilisant l'observabilité.

Tous les montants donnés dans ce rapport sont en dollars américains (USD).

À propos de New Relic

La plateforme d’observabilité intelligente New Relic aide les entreprises à éliminer les interruptions dans les expériences numériques. New Relic est la seule plateforme à unifier, uniformiser et associer des données télémétriques pour clarifier l'ensemble du domaine numérique. Nous passons d'une démarche proactive à une démarche prédictive pour résoudre les problèmes en traitant les données correctes au bon moment afin d'optimiser la valeur et de contrôler les coûts. C'est pourquoi les entreprises du monde entier, telles qu'Adidas Runtastic, American Red Cross, Domino’s, GoTo Group, Ryanair, Topgolf et William Hill, utilisent New Relic pour encourager l'innovation, améliorer la fiabilité et offrir des expériences exceptionnelles pour les clients afin de stimuler la croissance.

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