Une étude mondiale révèle les principaux défis et technologies amenés à guider la prochaine phase de la transformation digitale

Les résultats de l'étude indiquent que les entreprises à travers le monde font des progrès significatifs en matière de transformation digitale, avec 39% des répondants affirmant avoir finalisé leur projet de transformation ou presque et exprimant un nivea

Paris - 23 octobre 2019

New Relic, Inc. (NYSE : NEWR), la plateforme d’observabilité cloud la plus importante et la plus complète du marché, conçue pour créer des logiciels de très haute qualité, annonce des capacités améliorées, telles que New Relic Logs, New Relic Traces, New Relic Metrics et New Relic AI, conçue pour créer des logiciels de très haute qualité, dévoile les résultats d’une étude mondiale portant sur l’évaluation du succès des projets de transformation digitale. Selon l’étude, si des progrès ont été réalisés malgré les obstacles existants, la façon de gérer les entreprises ayant opéré leur transformation digitale représente un défi pour les responsables technologiques, qui sont soumis à une pression de plus en plus forte pour démontrer la valeur ajoutée pour l’entreprise.

Principales conclusions de l’étude :

  • 1 responsable technologique sur 2 rencontre des difficultés dans la gestion et le suivi de son entreprise ayant opéré sa transformation digitale ;

  • Près de 50% des répondants à l’étude reconnaissent qu'il y a plus de risque que leurs clients constatent la survenue d'un problème avant eux ;

  • 89% des répondants pensent que l'intelligence artificielle (IA) et l'apprentissage automatique vont fortement influencer la façon dont les entreprises gèrent leurs systèmes numériques.

Dans le cadre de cette étude, commandée par New Relic en partenariat avec Vanson Bourne, cabinet d'études de marché, 750 décideurs informatiques sénior, d’entreprises de 500 à plus de 5000 employés en Australie, en Allemagne, aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni ont été interrogés.

IDC estime que, d’ici 2020, 30% des entreprises du classement Forbes Global 2000 auront alloué un budget d’investissement égal ou supérieur à 10% de leur chiffre d’affaires pour alimenter leurs stratégies digitales. Cette augmentation de financement constitue un virage important à un moment où les dirigeants d’entreprise considèrent désormais la transformation digitale comme un engagement sur le long terme. Après avoir investi des milliards de dollars dans des initiatives de transformations digitale, les dirigeants s’intéressent désormais à l’impact de leurs investissements et à l’avenir.

« La prochaine étape de la transformation digitale consistera à comprendre et à s’approprier les données, ce qui permettra aux entreprises d’agir plus rapidement, de prendre de meilleures décisions et de développer des expériences digitales d’excellence » déclare Buddy Brewer, GVP & GM Client Side Monitoring chez New Relic. « Comme l’indique notre étude, la capacité à analyser et à agir sur la base d’informations issues des données collectées sera déterminante pour permettre aux entreprises ayant opéré leur transformation digitale d’évoluer et de tirer profit des progrès technologiques. »

Les défis de la transformation digitale

Les entreprises à travers le monde affirment que leurs projets de transformation digitale progressent de façon significative : 39% des répondants indiquent que leurs projets sont finalisés ou presque. Le niveau de satisfaction semble élevé puisque 91% des participants interrogés indiquent que les résultats ont été atteints ou dépassés, mais ils font également part des 5 principaux défis à la mise en œuvre réussie de la transformation digitale :

  1. Le fait que les différents services d’une entreprise avancent à des rythmes différents dans leur adoption de la stratégie digitale, ce qui freine le progrès global
  2. La pénurie de talents

  3. Des budgets restreints

  4. La difficile compréhension et mesure des avantages commerciaux

  5. Une résistance continue à la suppression des systèmes existants

Facteurs supplémentaires expliquant ces défis :

  • Complexité accrue : plus de la moitié des répondants déclarent trouver la gestion de leur nouveau logiciel et de leur nouvelle infrastructure complexe et avoir des difficultés à assurer le suivi des problèmes de performance. La majorité d’entre eux (63%) déclarent que la pression qu’ils subissent pour répondre aux besoins métiers les oblige à travailler plus longtemps de manière à observer et à assurer la gestion des performances logicielles correctement. 

  • Des attentes plus élevées : la majorité des répondants estiment que le reste de l’entreprise a des attentes plus élevées vis-à-vis de la performance des systèmes numériques (79%) et attendent de l’équipe IT davantage d’innovations et de mises à jour (72%).

  • Un manque de visibilité : 48% des participants reconnaissent que leurs utilisateurs finaux ou leurs clients les informent d’un problème en lien avec les applications numériques avant qu’eux-mêmes en aient connaissance ; et 46% déclarent également prendre généralement connaissance de ces problèmes avant de savoir comment les résoudre.

  • Responsabilités : 46% des cadres supérieurs exigent d’être informés quotidiennement de la performance des systèmes logiciels pour les collaborateurs et les clients (une tendance remarquée par 54% des participants aux Etats-Unis). 40% des PDG exigent également davantage de réponses en cas de pannes ou de problèmes de performance.

  • Difficultés à analyser les données : l’une des premières causes de difficulté pour les équipes à assurer la gestion des logiciels modernes semble être la croissance rapide du volume de données générées par les machines. Plus de la moitié (56%) des participants reconnaissent qu’il est humainement impossible d’évaluer correctement ces données. Les plus grandes entreprises sont particulièrement d’accord sur le problème que cela pose : 58% dans le cas des répondants appartenant à une entreprise de 3000 à 4999 employés et 55% dans le cas des entreprises de plus de 5000 employés.

  • Définir des indicateurs métiers : 1 répondant sur 3 affirme faire l’objet de remises en question quant aux indicateurs métiers utilisés dans le cadre des projets de transformation digitale.

Regarder vers l'avenir : exploiter la puissance du cloud et de l’IA pour stimuler la transformation digitale

  • Migration vers le cloud public : la majorité des participants s’accordent à dire que la migration vers le cloud public (Amazon Web Services, Azure, Google) est au cœur des parcours de transformation digitale : 82% aux Etats-Unis, 75% au Royaume-Uni, 75% en Australie, 66% en France et 63% en Allemagne.

  • Utilisation efficace des ressources : tout en considérant la migration vers le cloud comme une bonne chose, 46% des participants déclarent qu’il leur est difficile d’estimer le montant de leur facture cloud mensuelle. Plus de la moitié (54%) estiment également que la promesse d’un meilleur niveau de contrôle n’est pas garantie, même s’ils reconnaissent que le cloud offre une utilisation plus efficace des ressources.

  • Craintes concernant le remplacement des emplois par l’IA et l’apprentissage automatique : à l’échelle mondiale, 37% des répondants s’accordent à dire que l’IA et l’apprentissage automatique remplaceront leur emploi dans une dizaine d’années tandis que 41% ne sont pas d’accord avec cette affirmation. C’est en France que ces chiffres sont les plus élevés puisque 55% des participants interrogés affirment s’attendre à ce que leur emploi actuel soit remplacé par ces technologies de pointe. Les chiffres les plus bas sont enregistrés aux Etats-Unis (32%) et au Royaume-Uni (23%)
  • Promesse de l’IA et de l’apprentissage automatique : il est intéressant de noter que 92% des répondants américains estiment que l’IA et l’apprentissage automatique joueront un rôle important dans la manière dont ils exploitent leurs systèmes digitaux. À l’échelle mondiale, près de 84% des participants interrogés considèrent que l’IA et l’apprentissage automatique contribueront à rendre leur rôle plus facile.

Les répondants français ont montré des différences marquées dans leur attitude à l'égard de la transformation numérique par rapport à d'autres marchés :

  • Etat de complétion de la transformation digitale et de confiance très positif : 30% des entreprises françaises affirment avoir déjà effectué et concrétisé leur transformation digitale, et 20% estiment être à mi-chemin de leur processus. Autre fait marquant : deux tiers des répondants français pensent que les résultats de leur transformation digitale sont à la hauteur de leurs espérances, ou vont même au-delà de leurs espérances pour 29% d'entre eux. Ces résultats traduisent des niveaux d'avancement de la transformation digitale et de confiance dans ce qu'elle leur apporte vraiment plus élevés que dans d'autres marchés européens. Ils sont confirmés par un autre chiffre de l'étude : 9 répondants français sur 10 considèrent leur entreprise comme étant totalement transformée sur le plan numérique, c'est-à-dire dépendant totalement des nouvelles technologies. 

  • Il reste des défis, des obstacles et des tensions sous-jacents : s'il ne semble pas y avoir d'unanimité sur la nature des défis ou obstacles constatés, le plus cité par les répondants français est celui de la limitation des budgets pour 34%, qui freinerait la dynamique de transformation digitale. Juste derrière arrivent deux freins culturels : la difficulté pour les entreprises françaises de véritablement comprendre et mesurer les avantages commerciaux qu'apporte la digitalisation des process et le passage au cloud (33,6%) ; et la difficulté de convaincre l'ensemble de l'entreprise que le passage au cloud public est sûr et sécurisé (32%). 

  • L'attitude des dirigeants n'aide pas la transformation digitale en France : par rapport aux autres marchés européens, les Français sont plus nombreux (51% contre une moyenne de 45%) à déclarer que leurs dirigeants exigent davantage de rapports quotidiens sur la performance des systèmes digitalisés à destination des collaborateurs et des clients. Et qu'ils travaillent plus longtemps chaque jour pour surveiller et gérer correctement la performance des logiciels (58% contre une moyenne de 42%). En parallèle, seuls 42% (contre une moyenne globale de 47%) affirment que leurs dirigeants se montrent compréhensifs et solidaires envers le développement des projets de transformation digitale.

  • DevOps, AIOPS, la France s'ouvre aux nouvelles tendances : la France montre une avance certaine en matière de connaissance de la tendance AIOPS : quasiment 9 répondants sur 10 se disent familiers ou très familiers de ce terme (respectivement 42% et 45%). Côté DevOps, 48% des entreprises françaises affirment que ce modèle joue un rôle important et central pour leurs activités et leur transformation digitale. Ce score est néanmoins plus faible que chez les autres pays (la moyenne globale étant de 53%), traduisant un certain retard.

Pour en savoir plus sur l’étude, veuillez consulter cette infographie et le blog de New Relic.

Déclarations prospectives

Ce communiqué de presse contient des énoncés "prospectifs", au sens des lois fédérales sur les valeurs mobilières, y compris, mais sans s'y limiter, des énoncés concernant les attentes à l'égard des résultats du sondage sur la transformation digitale, les budgets de financement croissants des stratégies digitale, les rôles et avantages prévus de la transformation numérique et des progrès technologiques et la capacité de New Relic de tenir compte des résultats obtenus grâce à ces données et d'aider ses clients à atteindre des résultats connexes. La réalisation ou le succès des sujets couverts par ces énoncés prospectifs sont basés sur les hypothèses, attentes et croyances actuelles de New Relic et sont assujettis à des risques, incertitudes, hypothèses et changements de circonstances importants qui peuvent faire en sorte que les résultats, le rendement ou les réalisations réels de New Relic diffèrent sensiblement de ceux exprimés ou sous-entendus dans tout énoncé prospectif. De plus amples renseignements sur les facteurs qui pourraient avoir une incidence sur les résultats financiers et autres de New Relic et sur les énoncés prospectifs contenus dans le présent communiqué de presse sont inclus dans les documents déposés par New Relic auprès de la SEC de temps en temps, ainsi que dans le plus récent formulaire 10-Q de New Relic, notamment sous les rubriques "Facteurs de risque" et "Analyse par la direction de la situation financière et des résultats d'exploitation". Des exemplaires de ces documents peuvent être obtenus en visitant le site Web des relations avec les investisseurs de New Relic à l'adresse http://ir.newrelic.com ou le site Web de la SEC à l'adresse www.sec.gov. New Relic n'assume aucune obligation et n'a pas l'intention de mettre à jour ces énoncés prospectifs, sauf si la loi l'exige.

[1] Worldwide Semiannual Digital Transformation Spending Guide ; IDC ; novembre 2018

À propos de New Relic

Après avoir inventé le monitoring des performances des applications (APM), New Relic se trouve sur le devant de la scène de l'observabilité avec la plateforme la plus avancée qui soit pour l'élimination des interruptions numériques. Des entreprises du monde entier — dont adidas Runtastic, la Croix-Rouge américaine, Domino’s, GoTo Group, Ryanair, Topgolf, et William Hill — tournent sur New Relic pour créer de meilleures expériences numériques, optimiser leur chiffre d'affaires et être à la pointe de l'innovation.www.newrelic.com.

Contact presse

New Relic, Inc.

France : newrelic@lagencerp.com

USA : PR@newrelic.com