Tout le monde a conscience du cauchemar que représente l’augmentation constante du prix des médicaments. Le coût de la recherche et du développement est souvent montré du doigt, mais ce sont les essais cliniques, ces études réalisées pour déterminer si les traitements sont efficaces et sans danger qui peuvent durer des années, qui peuvent vraiment faire exploser les coûts.
En effet, avec des essais cliniques à grande échelle qui impliquent souvent plusieurs pays et des milliers de patients, pour lesquels des volumes de données énormes doivent être surveillés de près, il est facile de comprendre pourquoi le lancement d’un nouveau traitement peut coûter 2 milliards de dollars et prendre 12 ans, et aussi pourquoi les essais cliniques représentent aujourd’hui un tiers des coûts de développement des médicaments.[1]
Depuis sa création en 1997, Phlexglobal aide les entreprises du secteur des sciences de la vie à rationaliser ce processus en leur permettant de prendre en charge leur dossier principal d’étude clinique (TMF ou Trial Master File), c’est-à-dire le référentiel de données pour tous les documents associés à un essai clinique. Un TMF bien géré raconte le déroulement d’essai clinique. C’est non seulement la clé pour assurer sa conformité aux réglementations du secteur et gouvernementales, mais cela facilite et améliore également la collaboration entre les nombreux partenaires impliqués dans un tel essai.
D’une entreprise de services aidée par la technologie à une entreprise technologique aidée par les services
Au début, Phlexglobal était exclusivement une entreprise de services : elle proposait l’expérience de ses employés en tant qu’administrateurs d’essais cliniques pour assurer l’organisation, la stabilité et le contrôle des TMF des organisations. À l’époque, presque tout se passait sur papier et cela nécessitait de grands bureaux, des fichiers avec code-barre et de plus en plus de documents physiques.
Mais avec la numérisation des documents, les processus basés sur le papier sont devenus électroniques et en 2007, Phlexglobal a lancé sa solution de TMF électronique (eTMF) hébergé, PhlexEview, afin de prendre ces nouveaux processus en charge. Aujourd’hui, cette plateforme est en train de devenir l’activité principale, ou au moins une grande partie (et qui ne cesse de croître), de l’entreprise.
« Aujourd’hui, Phlexglobal tient vraiment à exploiter l’opportunité que représente notre plateforme eTMF, en en faisant un aspect plus central de notre activité et en l’utilisant pour transformer Phlexglobal d’entreprise de services aidée par la technologie en organisation technologique beaucoup plus grande, aidée par les services », a expliqué Barry Sacks, directeur de la technologie chez Phlexglobal.
Embauché en 2017 pour faire de cette vision une réalité, Sacks n’a pas perdu de temps et a transformé l’informatique de Phlexglobal d’un environnement sur site dispersé dans plusieurs centres de données en environnement hybride fondé sur le cloud Microsoft Azure. L’entreprise est aussi passée rapidement à un modèle DevOps de développement et d’intégration continus, et a adopté la technologie de conteneurs Kubernetes pour la gestion, le développement et le déploiement d’une gamme de microservices en croissance constante.
Ordonnance pour les performances : surveillance proactive dans l’ensemble de l’entreprise
Après la transformation numérique et la migration d’une solution monolithique sur site vers un cloud hybride très rapides, il restait encore un obstacle qui gênait Phlexglobal dans ses efforts pour devenir une organisation agile : l’absence d’une vue des performances pour tout le système, qui permettrait une surveillance proactive.
« À l’époque, nous dépendions encore beaucoup des informations provenant de journaux de requêtes lents et de la base de données, et ainsi certains des problèmes que nous essayions de résoudre avaient déjà été signalés par un client, a expliqué Liam Corkhill, responsable du développement chez Phlexglobal. Bien sûr, cela avait un impact négatif car le client était mécontent des performances de notre application avant même que nous ne sachions qu’il y avait un problème. »
Heureusement pour Phlexglobal, Sacks détenait la solution. « J’avais utilisé la surveillance New Relic dans ma propre organisation SaaS et cela avait été un succès, a-t-il expliqué. Ainsi quand j’ai découvert que Phlexglobal n’avait pas les capacités ni les outils nécessaires, j’ai immédiatement compris le potentiel et l’opportunité que pouvait représenter la plateforme New Relic. »
La plateforme de surveillance a fait ses preuves presque immédiatement en permettant à l’équipe de Phlexglobal de comprendre les performances alors que l’entreprise poursuivait sa migration d’un environnement sur site au cloud hybride. L’entreprise en a rapidement fait profiter les clients. « New Relic nous a permis de prendre connaissance des performances de l’application, a déclaré Corkhill. Ainsi, nous avons pu cibler les aspects les moins performants et les plus lents de l’application et optimiser le code. Très vite, nos clients ont bénéficié d’une visibilité nettement améliorée sur le système et d’une meilleure compréhension de ses performances. »
Outil intégré
Ses améliorations initiales des temps d’attente de l’application justifiaient déjà l’investissement de Phlexglobal dans New Relic, mais depuis, la plateforme a été largement amortie. Aujourd’hui, l’entreprise utilise New Relic pour surveiller de façon proactive les transactions clés, les performances de référence et bien plus encore. Peut-être plus important encore, la surveillance New Relic est devenue une partie intégrée et automatisée du processus de développement logiciel de l’entreprise, qui n’a plus rien à voir avec ce que Sacks avait connu à ses débuts chez Phlexglobal où l’entreprise avait bien du mal à effectuer des essais de charges stables ou de volumes importants de façon automatisée.
« New Relic joue désormais un rôle prépondérant dans notre processus de développement logiciel, a déclaré Corkhill. Nous pouvons donc faire des essais de charge dans le cadre du développement de l’application. Nous pouvons utiliser les marqueurs de déploiement pour savoir quand le code a été mis à jour, puis consulter New Relic APM pour voir l’impact de cette mise à jour, en particulier si le déploiement est axé sur les performances. Nous pouvons aussi approfondir pour identifier les requêtes les moins performantes, ce qui prend le plus de temps, voir où se trouvent les transactions les plus lentes, etc. »
Contrôle Kubernetes
La surveillance New Relic a aussi été une bénédiction pour l’entreprise dans ses efforts de modernisation de son application en adoptant une architecture de microservices fondée sur les conteneurs et la technologie d’orchestration Kubernetes.
« Dans le cadre de notre adoption des microservices, nous pouvons utiliser les capacités de traçage des corrélations de New Relic pour, par exemple, enquêter sur une transaction trop lente sur le site Web en regardant le microservice de plus près et en allant directement au niveau de la trace, ou en approfondissant au niveau de la requête de base de données, a expliqué Sacks. Comme tout est connecté, il est très facile pour nous de nous pencher sur l’intégralité du flux du processus de l’application, de bout en bout. »
Corkhill est particulièrement enthousiasmé par l’outil d’exploration de clusters Kubernetes de New Relic (qui fait partie de New Relic Infrastructure) qui permet de mieux comprendre la santé de l’environnement Kubernetes de l’organisation. « Quand je l’ai vu pour la première fois, je l’ai trouvé génial à cause de son aperçu graphique des événements qui ont lieu dans un cluster à un moment donné et du comportement des pods. Il permet aussi aux développeurs de voir les performances de leurs applications dans un environnement de conteneurs. Grâce à cet ajout, nous n’avons pas à chercher d’autres outils ni nous familiariser avec de nouvelles plateformes pour obtenir ces informations. »
« La visibilité sur nos clusters Kubernetes que fournit New Relic a permis à nos développeurs d’être beaucoup plus autonomes pour diagnostiquer les problèmes, pas seulement dans le code de production mais aussi dans le code de développement et de test, quand ils sont sous pression. Du point de vue du développement, c’est un atout inestimable », acquiesce Ben French, responsable de l’infrastructure.